Le loris grêle est une variété de primates différente des autres. Il est le seul capable de secréter des venins pour se défendre en cas de danger. Les braconniers font parfois usage de ce paramètre pour le capturer en vue de l’utiliser à d’autres fins. L’animal est aussi victime de beaucoup d’autres atrocités de la part des hommes. Lisez cet article pour savoir davantage sur le danger qui entrave le bien-être des loris grêle.
Plan de l'article
Les loris grêles, race de primate menacée en Asie
L’Union internationale pour la conservation de la nature reconnait l’existence de 7 différentes espèces de loris grêle. Mais trois autres catégories découvertes sur l’île de Bornéose sont ajoutées à la liste en 2015. Toutes ces variétés vivantes en Asie sont reparties entre le Cambodge, le Sri Lanka, l’Inde et le Bangladesh.
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Parmi les différentes catégories de loris grêle existant en Asie, cinq se trouvent en danger :
- le loris de java en danger d’extinction ;
- le loris lent très vulnérable et cours de disparition ;
- le loris grêle en danger de mort ;
- le loris des Philippines aussi vulnérable ;
- le loris grêle pygmée.
Les loris grêles sont aussi confrontés à de nombreuses superstitions. Beaucoup n’estiment que la peau de ces animaux guérit de la lèpre. C’est aussi un danger majeur qui les expose au risque de mort. Par ailleurs, les loris sont enterrés au bord des routes, car cela empêche que des accidents se produisent.
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L’homme constitue donc un grand danger au développement de ces animaux dans leurs milieux de vie. Ils sont parfois capturés pour vivre entre les humains en tant qu’animaux de compagnie. Or, les conditions de vie à la maison ne favorisent pas le bien-être des loris grêle.
Le loris grêle, un animal menacé et maltraité par les humains
Le loris dispose d’un moyen de défense très dangereux pour les hommes. Lorsqu’il se trouve dans une situation d’insécurité, il soulève ses coudes pour sécréter du venin. Mais cela n’empêche pas de s’amuser avec lui. Il ne lève pas ses bras pour manifester le plaisir. Les braconniers profitent donc de ces moments de faiblesse pour le capturer.
Pour le commercialiser, les chasseurs enlèvent souvent les dents de l’animal. Cela engendre de l’hémorragie qui peut provoquer sa mort. Beaucoup de loris grêle meurt avant qu’ils ne soient vendus. Ils ne survivent pas suite à l’opération d’ablation des dents qui laisse couler une forte quantité de sang. Le stress dû à leur transport augmente aussi le risque de mort.
En dehors de cette maltraitance qu’il subit de la part des braconniers, l’animal est aussi maltraité. Le loris grêle est nocturne. En d’autres termes, il passe toutes ses journées à dormir avec ses paires et chasse la nuit. Il est aussi hyper sensible à la lumière.
Un venin incorporé à la salive
Les loris grêles sont des créatures très étranges en raison des moyens de défense qu’ils disposent. C’est la seule variété de primates qui a la possibilité de s’auto-défendre avec un venin. En d’autres termes, ces animaux produisent des substances dans la bouche qui leur permet non seulement de se protéger, mais qui peut aussi les tuer.
La morsure du loris grêle à elle seule ne suffit pas pour tuer un homme. Mais cela peut arriver si elle est suivie d’un choc anaphylactique. C’est une manifestation d’allergie qui peut produire d’énormes douleurs. Le comble est que cette substance peut causer la mort de l’animal même : d’où le danger.
Les glandes situées sur sous les coudes sont les lieux de production du poisson en question. Lorsque le loris grêle est attaqué par un prédateur ou s’il veut capturer sa proie, il lève le bras pour lécher le tissu capillaire. Il l’injecte ensuite dans le sang de sa proie pour provoquer sa mort. Durant ce processus, les dents de l’animal sont aussi infectées par le venin.
Les braconniers sont donc obligés d’arracher les dents des individus qu’ils capturent. Cela provoque parfois leur mot par infection. Retenez donc que le danger de mort auquel sont exposés les loris grêles se trouve dans leur propre venin.