Qui peut ouvrir une clinique vétérinaire ?

Pour être vétérinaire, il faut être reconnu par plusieurs institutions. Vous devriez avoir certes une habilitation de l’État, mais tout ne se résume pas à ça. D’autres autorisations sont complémentaires telles que l’habilitation pour être vétérinaire sanitaire.

Les personnes autorisées à ouvrir une clinique vétérinaire

Pour ouvrir une clinique vétérinaire, le pratiquant doit disposer d’un diplôme d’État de docteur vétérinaire. Il est primordial que ce diplôme soit enregistré et que le vétérinaire soit inscrit à l’Ordre National des Vétérinaires. Dans l’exercice de ces fonctions, le vétérinaire doit respecter un certain nombre de normes. Il pourra se référer au « Code de déontologie des vétérinaires » et au « Code de la santé publique en matière de respect de l’hygiène et du traitement des déchets ».

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À ce stade, le vétérinaire n’est pas encore autorisé à fournir tous types de prestations. S’il tient à offrir un service complet, le vétérinaire doit obtenir une autorisation afin d’exercer comme vétérinaire sanitaire. Les démarches pour obtenir cette habilitation se font à la DDSCPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations). Cette approbation donne le droit d’administrer certains vaccins comme celui contre la rage. Le vétérinaire sanitaire a également le pouvoir de délivrer des certificats pour l’importation de même que l’exportation des animaux. Outre ces principales activités, ce professionnel de la santé animale pourrait établir des actes de prophylaxie et prendre en charge la surveillance des chiens mordeurs.

Les étapes pour ouvrir une clinique vétérinaire

Avant d’ouvrir une clinique vétérinaire, il faut étudier le marché. C’est une étape indispensable, quel que soit le type d’enseigne que vous voulez mettre en place. Vous vous installez en ville pour vous occuper spécialement des animaux de compagnies, et en campagne pour prendre soin des animaux de fermes. Le local que vous choisirez doit être assez vaste pour y installer plusieurs pièces et pour le respect des normes.

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Il faudrait maintenant estimer combien vous rapporterait votre clinique. Pour cela, il faut faire la liste des charges fixes, des cotisations sociales et aussi des impôts. Vous estimez ensuite le chiffre d’affaires raisonnable pour couvrir toutes ces charges et pour faire des bénéfices. Un business plan devrait regrouper tout ceci et vous faciliter la recherche de financement. On vous recommande donc d’en produire.

Une clinique vétérinaire peut être déclarée comme une société ou comme une entreprise individuelle. Pour un début, on recommande le statut d’entreprise individuelle ou d’autoentrepreneur. Mais, lorsque vous vous installez réellement avec un financement, opter pour le régime d’une société (SEL, SARL, SAS, EURL, etc.). Les formalités administratives se feront auprès de l’URSSAF (entreprise individuelle) ou auprès du tribunal de commerce (société).

Les critères à remplir pour devenir propriétaire d’une clinique vétérinaire

Pour devenir propriétaire d’une clinique vétérinaire, il y a des critères que vous devrez remplir. Tout d’abord, il faut être titulaire du diplôme d’État de docteur en médecine vétérinaire pour pouvoir exercer la profession. Le candidat doit posséder une expérience solide dans la pratique médicale et la gestion administrative.

Effectivement, l’ouverture et le fonctionnement d’une clinique vétérinaire nécessitent non seulement des compétences techniques dans le domaine médical, mais aussi une connaissance approfondie en matière de management et de finances.

Le futur propriétaire doit aussi disposer d’un capital suffisant pour faire face aux coûts liés à l’acquisition ou à la location du local ainsi qu’à l’aménagement et à l’équipement complet de la clinique (matériels chirurgicaux, équipements radiologiques…).

Pensez à bien savoir s’entourer. Effectivement, les partenaires financiers peuvent jouer un rôle essentiel dans ce processus. Pensez à bien vous rapprocher des banques spécialisées qui proposent souvent divers types de financements adaptés à ce genre de projet. Le recrutement ensuite du personnel qualifié sera crucial pour garantir un service professionnel performant auprès des clients.

Afin que votre entreprise soit bien vue par tous les potentiels clients locaux avec un bon référencement naturel sur Internet, notamment via Google My Business, pensez à faire appel à une agence de webmarketing tel que le groupe média Santé pour vous accompagner dans votre stratégie digitale.

Les réglementations à respecter pour l’ouverture d’une clinique vétérinaire

Au-delà des critères à remplir pour pouvoir ouvrir une clinique vétérinaire, vous devez vous conformer aux réglementations en vigueur. Effectivement, la profession de vétérinaire est soumise à des règles strictement encadrées par l’Ordre National des Vétérinaires (ONV).

La première étape consiste ainsi à s’inscrire au tableau de l’ordre et à renouveler sa mention régulièrement. Il faut ensuite respecter les règles édictées sur le plan local ou national. Par exemple, un vétérinaire ne peut pas exercer n’importe où et doit suivre certaines procédures administratives.

La création d’une clinique nécessite une autorisation préalable auprès du Conseil Départemental de l’Ordre des Vétérinaires, afin que ce dernier puisse vérifier les conditions sanitaires et techniques du lieu d’exercice.

Vous devez respecter toutes les obligations légales relatives aux contrats employeur-employé (contrat CDI/CDD), à la fiscalité locale, ainsi qu’à la gestion comptable et administrative globale qui doit être irréprochable, afin d’éviter tout risque juridique potentiel lié au contentieux avec votre clientèle et vos salariés. Vous devez faire appel aux services d’un avocat spécialisé en droit médical pour bien comprendre ces réglementations complexes, avant même toute décision qualifiante d’ouverture.

Créer une clinique vétérinaire demande non seulement des compétences techniques, mais aussi une grande rigueur et de solides connaissances en matière de réglementations. Le respect de ces impératifs garantit à la fois le bien-être animal ainsi que les intérêts du personnel qui y travaille.

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